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le blog de Anne
17 octobre 2007

la cascade

Journée cascade enfin juste 3 heures. Nous sommes partis vers la fin de matinée, comme il avait fait mauvais deux jours avant la pluie avait bien travaillée et c'était le moment rêvé de faire un tour aux cascades. Des personnes d'ici nous avaient conseillé de faire cette balade un lendemain de pluie voir même de plusieurs jour de pluie sinon le spectacle n'était pas a la hauteur. Et oui pour voir une cascade il faut de l'eau et ici l'eau ne coule pas toute seule, c'est la que j'ai compris que la cascade existait seulement quand il y avait assez d'eau. Je peux vous le dire maintenant quand il pleut même que une heure il pleut, et la pub Tahiti douche est bien réelle. Mousthari avait prit le temps la veille de se renseigner sur le lieux de la cascade. D'après les sources une fois la voiture garée il restait 100 m a faire a pieds. Sachant que nous allions mettre les pieds a l'eau, je suis partie chaussée de tongues. Quand nous sommes partis il pleuvait encore un peu. Une fois la voiture garée nous commençâmes a marcher dans un chemin très plat avec des maisons sur les cotés. Dans un jardin il y avait des pamplemousses pleins les arbres comme j'aurai aimé en en prendre. L'endroit était très calme pas un bruit les maisons étaient très jolies par rapport a toutes celles que l'on croise sur la route. Après un petit temps de marche nous avons vu un panneau planté par une personne sans rien marqué dessus juste une grande flèche qui nous indiquait de prendre le chemin vers la droite avec Mousthari nous nous sommes regardé ne sachant que faire, continuer tout droit ou alors tourner a droite. Comme nous voulions de l'aventure nous nous sommes engagé vers cette flèche. Tout de suite le chemin est devenu humide, mais cela fut brutal en 1 mètre nous marchions dans un terrain détrempé alors que avant c'était sec comme du sable. La fraîcheur du sol caressait nos pieds nus et cela faisait un bien fou. Le chemin fut très vite sombre avec une atmosphère humide. De petits arbres nous mouillaient les bras et les jambes et cela devenait difficile de marcher et de regarder devant soi tellement le chemin devenait escarpé, les pierres étaient mouillées, glissantes, nous commencions même a franchir de toutes petites rivières. Poser un pied dans l'eau froide ne pas savoir la profondeur et avancer c'était en ce qui me concerne très plaisant et ne pas connaître la fin du chemin était en plus excitant. Plus on avançait et plus monter devenait dur pour moi, il y avait bien sur l'effort a fournir mais en plus mes tongues, quelle horreur comment cela glissait et tien ne protégeait mes pieds, je ne devais surtout pas glisser. A certain endroit c'était presque de l'escalade et je me disais que si je tombe j'ai pas le choix ce que j'ai monter il faudra le redescendre.

Alors vous pouvez me croire mais je m'accrochais a mes tongues. Cependant j'étais si heureuse d'être la a ce moment que pour rien au monde j'aurai laissé ma place. Mousthari qui était devant continuait a monté moi derrière je suivais. J'étais peut être derrière lui de 5 a 10 mettre cela me permettait a moi aussi d'avoir l'impression de découvrir un endroit sans personne c'est sans explication. Et il montait et moi je suivais en enjambant grosses pierres, troncs d'arbres a me demander si on allait dans la bonne direction, mais c'était pas grave tout ce que je voulais c'était monter. Cependant je me disais aussi que ce qui est dur a monter en tongues c'est encore plus a descendre. La j'avoue que je rigolais moins. Le semblant de chemin était étroit le ravin était toujours présent «pas tomber, pas tomber» La terre ressemblait a de la glaise tout était humide et glissant. Mais quelle spectacle a chaque pas il y avait de la magie, a chaque pas le décors était magnifique. Nous avons du franchir je pense 3 rivières et a chaque fois c'était le même plaisir mettre ses pieds dans l'eau comme les enfants faire trempette en marchand c'est génial. Mais a un moment c'est devenu encore plus dur il fallait grimper sur des pierres des fois hautes de 60 cm, mes tongues me faisaient mal car je n'arrivais pas a les tenir a mes pieds correctement, comme cela sentait la fin de la montée tout allait bien. Je ne sais pas si sur mon visage on lisait la fatigue ou la joie, mais quand nous sommes arrivé au pied de la cascade c'était presque triste on ne pouvait plus avancer. Il devait être 1 heure de l'apres midi mais personne ne pensait a manger, on était trop bien. J'ai remonter mon schort que j'avais et j'ai continué a avancer dans l'eau a mi cuisse j'ai fais demi tour. Comme je voulais toucher les parois de la cascade, je ne sais pas pourquoi mais je ne pouvais pas faire autrement. Pour atteindre mon but je devais passer par des pierres et non par l'eau. Les pierres étaient comme du savon et moi avec mes tongues j'étais pas fière. Je pense que j'avais plus de chance de tomber que d'y arriver. Faire de l'escalade les pieds dans l'eau en tongues sur du savons j'avoue pas facile mais j'ai fais et sans tomber. Cette paroie était si douce si ferme et si tendre grande et généreuse. L'eau tombait en faisant un bruit merveilleux en étant prés de la parois j'étais mouillée par la brume. Nous sommes resté un moment assis sur un rocher les pieds dans l'eau a regarder cette cascade. Malgré mes angoisse le descente ne fut pas si terrible en prenant mon temps et en mettant un pied devant l'autre tout ce passait bien. Mousthari c'est amusé a monter dans un arbre pour cueillir des pommes étoiles. Je sais que l'on va y retourner a la cascade mais cela ne sera plus pareil la magie sera passée. Quoique avec la nature on peu s'attendre a tout.

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