le blog de Anne

Journée cascade enfin juste 3 heures. Nous sommes partis vers la fin de matinée, comme il avait fait mauvais deux jours avant la pluie avait bien travaillée et c'était le moment rêvé de faire un tour aux cascades. Des personnes d'ici nous avaient conseillé de faire cette balade un lendemain de pluie voir même de plusieurs jour de pluie sinon le spectacle n'était pas a la hauteur. Et oui pour voir une cascade il faut de l'eau et ici l'eau ne coule pas toute seule, c'est la que j'ai compris que la cascade existait seulement quand il y avait assez d'eau. Je peux vous le dire maintenant quand il pleut même que une heure il pleut, et la pub Tahiti douche est bien réelle. Mousthari avait prit le temps la veille de se renseigner sur le lieux de la cascade. D'après les sources une fois la voiture garée il restait 100 m a faire a pieds. Sachant que nous allions mettre les pieds a l'eau, je suis partie chaussée de tongues. Quand nous sommes partis il pleuvait encore un peu. Une fois la voiture garée nous commençâmes a marcher dans un chemin très plat avec des maisons sur les cotés. Dans un jardin il y avait des pamplemousses pleins les arbres comme j'aurai aimé en en prendre. L'endroit était très calme pas un bruit les maisons étaient très jolies par rapport a toutes celles que l'on croise sur la route. Après un petit temps de marche nous avons vu un panneau planté par une personne sans rien marqué dessus juste une grande flèche qui nous indiquait de prendre le chemin vers la droite avec Mousthari nous nous sommes regardé ne sachant que faire, continuer tout droit ou alors tourner a droite. Comme nous voulions de l'aventure nous nous sommes engagé vers cette flèche. Tout de suite le chemin est devenu humide, mais cela fut brutal en 1 mètre nous marchions dans un terrain détrempé alors que avant c'était sec comme du sable. La fraîcheur du sol caressait nos pieds nus et cela faisait un bien fou. Le chemin fut très vite sombre avec une atmosphère humide. De petits arbres nous mouillaient les bras et les jambes et cela devenait difficile de marcher et de regarder devant soi tellement le chemin devenait escarpé, les pierres étaient mouillées, glissantes, nous commencions même a franchir de toutes petites rivières. Poser un pied dans l'eau froide ne pas savoir la profondeur et avancer c'était en ce qui me concerne très plaisant et ne pas connaître la fin du chemin était en plus excitant. Plus on avançait et plus monter devenait dur pour moi, il y avait bien sur l'effort a fournir mais en plus mes tongues, quelle horreur comment cela glissait et tien ne protégeait mes pieds, je ne devais surtout pas glisser. A certain endroit c'était presque de l'escalade et je me disais que si je tombe j'ai pas le choix ce que j'ai monter il faudra le redescendre.

Alors vous pouvez me croire mais je m'accrochais a mes tongues. Cependant j'étais si heureuse d'être la a ce moment que pour rien au monde j'aurai laissé ma place. Mousthari qui était devant continuait a monté moi derrière je suivais. J'étais peut être derrière lui de 5 a 10 mettre cela me permettait a moi aussi d'avoir l'impression de découvrir un endroit sans personne c'est sans explication. Et il montait et moi je suivais en enjambant grosses pierres, troncs d'arbres a me demander si on allait dans la bonne direction, mais c'était pas grave tout ce que je voulais c'était monter. Cependant je me disais aussi que ce qui est dur a monter en tongues c'est encore plus a descendre. La j'avoue que je rigolais moins. Le semblant de chemin était étroit le ravin était toujours présent «pas tomber, pas tomber» La terre ressemblait a de la glaise tout était humide et glissant. Mais quelle spectacle a chaque pas il y avait de la magie, a chaque pas le décors était magnifique. Nous avons du franchir je pense 3 rivières et a chaque fois c'était le même plaisir mettre ses pieds dans l'eau comme les enfants faire trempette en marchand c'est génial. Mais a un moment c'est devenu encore plus dur il fallait grimper sur des pierres des fois hautes de 60 cm, mes tongues me faisaient mal car je n'arrivais pas a les tenir a mes pieds correctement, comme cela sentait la fin de la montée tout allait bien. Je ne sais pas si sur mon visage on lisait la fatigue ou la joie, mais quand nous sommes arrivé au pied de la cascade c'était presque triste on ne pouvait plus avancer. Il devait être 1 heure de l'apres midi mais personne ne pensait a manger, on était trop bien. J'ai remonter mon schort que j'avais et j'ai continué a avancer dans l'eau a mi cuisse j'ai fais demi tour. Comme je voulais toucher les parois de la cascade, je ne sais pas pourquoi mais je ne pouvais pas faire autrement. Pour atteindre mon but je devais passer par des pierres et non par l'eau. Les pierres étaient comme du savon et moi avec mes tongues j'étais pas fière. Je pense que j'avais plus de chance de tomber que d'y arriver. Faire de l'escalade les pieds dans l'eau en tongues sur du savons j'avoue pas facile mais j'ai fais et sans tomber. Cette paroie était si douce si ferme et si tendre grande et généreuse. L'eau tombait en faisant un bruit merveilleux en étant prés de la parois j'étais mouillée par la brume. Nous sommes resté un moment assis sur un rocher les pieds dans l'eau a regarder cette cascade. Malgré mes angoisse le descente ne fut pas si terrible en prenant mon temps et en mettant un pied devant l'autre tout ce passait bien. Mousthari c'est amusé a monter dans un arbre pour cueillir des pommes étoiles. Je sais que l'on va y retourner a la cascade mais cela ne sera plus pareil la magie sera passée. Quoique avec la nature on peu s'attendre a tout.

IL PLEUT

C'est incroyable de voir cela comment un temps chaud peut il devenir en une journée une pluie sans nterruption. Depuis plusieurs jours il commençait a pleuvoir un peu sans rien annoncer de grave juste que l'on allait rentrer dans la saison des pluies. Je peut le dire c'est fait on est bien dedans. Hier matin quand je me suis levée je savait que la pluie était tombée toute la nuit. En faisant un petit tour dans le jardin j'étais déjà très surprise de pouvoir avoir les pieds mouillés. Mais il y avait encore des endroits on il n'y avait pas d'eau. Cependant je savais que l'ambiance était donné. Ici la saison des pluies dure 3 mois. Il peut pleuvoir ou non mais après la pluie devient rare. C'était pas le cas d'hier. Hier nous sommes passé de la simple pluie a la tempête. Au fur et a mesure notre jardin a été inondé, l'eau arrivait a la jante de la voiture. Même les crabes étaient sous l'eau. Nous n'avions plus de pelouse on ne voyait plus rien sur le sol. Les choses que 'on voit a la tv sans penser que cela peut arriver et bien si cela arrive. J'avais fait une machine, comment accrocher mon linge dehors c'était la tempête dedans il y avait trop 'humidité même les allumettes ne voulaient plus s'allumer.                              

L'orage grondait c'était vraiment terrible. Comment faire les choses comment continuer a vivre car c'est ce que font les gens d'ici. Ne pas avoir peur d'être mouillé .  Le plus étrange c'est que ce matin il n'y a plus rien plus d'eau juste un peu a ramasser. Tout va bien  jusqu'à la prochaine fois. Enfin voila une journée sous les tropiques pendant la saison des pluies.                                          

Cocotier arbre magique

Faire pousser un cocotier est d'une facilité d'enfant. Il suffit de ramasser un coco germé et le déposer sur du sable ou de la terre pour avoir un arbre geant dans les mois suivent.

Il faut 4 a 6 ans pour que le cocotier soit matur pour donner des noix de coco. Les plus grands arbres se trouvent pres des lagons en bord de mer. C'est la qu'il trouve le plus de lumiere pour pousser. Donc plus le cocotier aura le pied dans l'eau plus il sera grand. Il peut atteindre plus de 15m de hauteur sans soucis.

Voila des photos qui retracent l'évolution de la croissance de l'arbre. Comme je disais au debut c'est magique. Le seul probleme que rencontre l'arbre est le rat. Il monte a l'arbre pour manger les noix et l'abime énormement donc ici les habitants installent sur l'arbre une couronnede metal a hauteur de 2 mettres ou 3 pour empecher au rat de monter.

Hier il pleuvait et ici quand il pleut on peut dire qu'il pleut. Donc j'ai pris le temps de faire des photos. J'ai même capturé dans mon appareil photo un gecko

J'ai fais exprès de mettre les photos dans les deux sens car eux non pas de sens. Ils marchent la tète en bas en haut sur les cotés. A tel point que je me demande si ils ont un sens de base. En tout cas grâce a leur doigts qui ont des ventouses ils peuvent marcher partout sans soucis. Des fois ils tombent car en voulant se battre ou se rapprocher d'une dame ils on perdu l'équilibre en ne prenant plus appuis avec toutes les ventouses. Il faut savoir que maintenant ils sont plus joli qu'un lézard ils peuvent faire 20 cm comme 5 cm. celui qui est sur la photo c'est petit. A force de les voir le soir car il ne sorte que le soir je commence a avoir envie d'en toucher un. Je pense que c'est pas réciproque.

J'ai également fais des photos de fleurs de tiare. Elles ne restent pas ouvertes très longtemps et même sur l'arbuste elles fanes presque en une journée. Par contre l'odeur est inoubliable. Le contraste entre la couleur de la fleur et celle des feuilles est formidable, on passe d'un blanc neige a un vert fort foncé, comme l'un existait pour que l'on puisse mieux voir l'autre.

Voici les même fleurs il y a juste 4 heures entre les deux prises de vues. Ici les femmes et même les hommes portent la fleur mais c'est juste pour le plaisir un signe de beauté extérieur comme un bijou. Comme la fleur n'est pas tout le temps ouverte, ils la portent dans les deux cas. Je peux dire qu'elles sent toujours rès bon ouverte ou non.

Quelle surprise de constater que la vie ici comme a 5 heure du matin, les habitants sont déjà dans les voitures les bruits de circulation alterne avec le bruit des coqs, la vie est en route, mais pour nous c'est pas des plus calme.

Dans les jours a venir quand nous avons commencé a nous installé j'ai compris que les polynésiens n'avaient pas les choix dans cette vie. Le travail sur Moorea est pour ainsi dire inexistant, il faut donc aller sur Tahiti pour gagner un peu d'argent mais pour si rendre il faut prendre le Ferry. Seulement au plus loin il y a 30 km a faire, je sais c'est rien, mais 30 km au pas c'est très long et la le temps est multiplié en sachant qu'au plus vite la vitesse est limité a 60 km/h, il est fréquent que les gens passent une heure en voiture pour faire 20 km. IL faut juste savoir que c'est juste le début de la longue route qui mène au travail car le Ferry peut mettre 50 mn ou 30 mn pour faire la traversée. Quand on résume bien pour aller juste de l'autre coté de la mer sans rentrer dans Papeete. Cela ma choqué au début avec Mousthari quand nous avons voulu faire des démarches administratives les bureau étaient fermés pour 12h ou 13h et c'était tout pour la journée. Pour avoir des renseignements il fallait venir pour 7 h du matin et donc bien se lever a 5 h comme tout le monde ici sur Moorea. Une fois que l'on c'est comment se déroule la vie ici tout va bien.

Nous voilà donc vers les 16h de l'après midi Mousthari et moi seul a regarder ce monde beaucoup plus étrange pour moi que pour lui. Et très vite la nuit est tombée comme il avait plus toute la journée le ciel était très sombre. J'ai très vite constaté que sur les îles le jour ne se lève pas avec le soleil ni ne se couche avec cela se fait en deux étapes. Le jour se lève et après le soleil, et en fin d'après midi le soleil se couche et après le jour. Donc ici on se lève avec le jour et non le soleil et il faut bien 2 heures avant de voir le soleil au début cela étonne et après c'est normal. Comme beaucoup de choses ici.

Mes amis le GECKO sont arrivé quel étrange animal cela ressemble a un lézard mais c'est plus gros plus mou comme du chamaloo et ils courent tête un bas en haut sur les coté ils peuvent vraiment aller la ou ils veulent. Au début j'avais qu'une peur c'est qu'il viennent sur moi. Après en les observant j'ai constaté qu'ils mangeaient tout les moustiques qui passaient a la portée de leur bouche. Bon il faut savoir que de temps en temps ils tombent même de très haut mais jamais mal même quand ils tombent de 5 mètres. Avec le temps je regrette presque qu'ils ne sortent que le soir car il a aussi des moustiques le jours. Et ils deviendraient presque attachants.

La nuit je ne sais plus combien de fois j'ai entendu chanté ce coq, ces coqs ils sont des milliers sur Moorea. Comme il pleuvait j'ai pas remarqué en arrivant ce peuple a plumes. Mais la matin en étant sur la terrasse j'ai constaté que rien que dans son jardin la race était bien présente, même la future génération était représentée. Et c'est de même dans tous les jardins. Donc pour conclure sur les poules il y en a partout chez les habitants,sur les routes et personne ne s'en occupe.

Donc après une nuit agité entre les chants des coqs et la peur de servir de terrain de jeu aux Geckos, j'étais contente de me lever il devait être 5h et le jour commençait a se lever. Le premier constat c'est que les Geckos n'étaient pas venu sur moi durant la nuit trop de piqûres de moustiques, mes jambes étaient rouges de piqûres. Comme cela gratte j'ai eu un jour plus de 100 piqûres pendant une nuit.

Nous sommes arrivé sur Moorea après de longues de vol et passage par londre et un a Los Angeles. Quand nous avons posé un pied sur Tahiti il était vers les 23 heures. Notre premier problème rencontré «était» comme aller a l'hôtel a 23 heures. IL faut bien comprendre qu'il n'y avait pas d'indication, on voyait bien l'hôtel mais impossible de trouver l'entrer. Seul de gros chiens étaient la pour nous rassurer, enfin après une recherche dans le noir nous avons enfin trouver notre hôtel. Nous étions en eau, comme la douche fut bonne et agréable.

J'ai vraiment commencé a voir Tahiti le lendemain et la il n'y a plus de repères tout est différent, les habitants parlent bien français mais le reste c'est un autre monde et j'ai appris a mes dépends que comparer ne sert a rien. A 8 heures du matin nous prenions notre petit déjeuné a l'aéroport seul endroit que nous connaissions. J'ai profité pour vous téléphoner en sachant que en France il était 20h. Vous entendre fut un grand moment mais trop court a mon goût. Après il fallait remonter a l'hôtel comme il était perché haut comme je comprend la fatigue de la nuit. Nous voilà chargé de nos valises a la recherche d'un truck, pour les ignorants comme moi il s'agit d'un bus, seul petite différence c'est qu'il n'y a pas d'arrêts obligatoires. Une fois monté dedans pour en descendre il suffit soit par chance il s'arrête la ou tu veux soit tu sonnes et le chauffeur stop la ou tu as sonner.

Notre but a nous était d'arriver au ferry car notre île est Moorea pas très loin de Tahiti mais a la nage les 20 km c'est pas très facile. Le ferry fait la traversée en 30 mn ou 50 mn. La petite promenade en bateau a été très agréable. A notre arrivée Serge un ami rencontré sur le net devait être la a nous attendre, il nous proposait sa maison le temps que l'on trouve la notre .

Par ce blog je vais pouvoir faire découvrir Moorea a mes proches et a tous ceux qui voudrons y jeter un oeil. L'aventure a commencé debut septembre 2007.